L'association de loi 1901, STOP OGM Pacifique est dédiée à l'information sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans l'alimentation, l'agriculture, l'environnement, et milite pour l'adoption d'une réglementation en Nouvelle-Calédonie et dans la région Pacifique. Qui sommes-nous ?

Sur ce site internet, vous trouverez des informations sur les OGM et leurs dangers, un tour d'horizon de la situation des OGM en Nouvelle-Calédonie et dans le Pacifique... Ci-dessous et sur  la page Actus, retrouvez nos dernières publications et campagnes.

English version available HERE!


COM de presse : décision du CJUE... mutagenèse = OGM !

Afin de lever les ambiguïtés de la réglementation européenne quant à la notion d'OGM, le Conseil d’État français a demandé à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) si la notion d’OGM telle que définie par la législation européenne (directive 2001/18) couvre les organismes issus de mutagenèse et notamment les organismes issus des « nouvelles techniques de mutagenèse dirigée mettant en œuvre des procédés de génie génétique ». La CJUE a confirmé dans son arrêt tant attendu rendu le 25 juillet 2018 que les organismes issus de mutagenèse sont des OGM.

 

 

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Modification de l'arrêté sur l'importation des OGM bonne nouvelle... ou coup de bluff électoraliste ?

Que penser de l'annonce par le Gouvernement le 6 juin 2017 du « durcissement des importations d'OGM » en Nouvelle-Calédonie ?

 

Sans conteste, la modification de l'Annexe XV de l'arrêté n° 2014-333 relatif aux conditions d’importation des produits à risque sanitaire est une avancée réglementaire car elle permet de combler les lacunes de ce texte qui avait été voté en février 2014.

 

STOP OGM Pacifique avait déjà pointé du doigt les incohérences des exigences en matière d'OGM pour l'importation des plants, semences, denrées alimentaires, et aliments pour animaux. La DAVAR s'est attelé à la tâche, et il est désormais obligatoire de fournir un certificat non-OGM pour un certain nombre de végétaux qui échappaient jusqu'alors aux contrôles :

  • les plantes aquatiques,
  • certains fruits (fraisiers, framboisier, pruniers, vignes),
  • les plantes ornementales,
  • un certain nombre de semences, dont les graminées et légumineuses fourrageres, la luzerne, le sorgho et le tournesol, les semences maraichers et florales, les conifères, les pomme de terre
  • les cultures in vitro d'ananas et de bananiers
  • les aliments pour animaux (maïs, orge, soja, sorgho, tournesol).

 … pourtant, STOP OGM Pacifique regrette :

  • que la définition d'OGM n'ait pas évoluée comme le président du Gouvernement l'avait annoncé fin 2016. Seuls les OGM issus de la TRANGENESE sont concernés par ce texte. Les OGM obtenus par d'autres techniques, notamment la MUTAGENESE (mais aussi toutes les autres nouvelles technologies, CRISPR-cas9, etc.) n'entrent pas dans le cadre législatif. Autant dire que les semences de maïs VRTH issus de la mutagenèse (importés en 2016 en Calédonie) sont toujours autorisées à l'importation.
  • qu'aucun texte global sur le positionnement de la Nouvelle-Calédonie en matière d'OGM n'ait encore été discuté et adopté, ce qui ne permet pas aux services de la biosécurité de demander autre chose que des « ATTESTATIONS DES FOURNISSEURS »... tout est dont basé sur la bonne fois de l'exportateur, il n'y a pas de vérification au niveau des autorités de biosécurité des pays tiers.
  • que les humains soient moins bien lotis que les animaux en Nouvelle-Calédonie ! Le fait qu'il soit interdit d'importer des plantes et grains GM destinés à la fabrication d'aliments pour animaux est une grande avancée réclamée depuis longtemps... il est cependant regrettable que les consommateurs calédoniens ne puissent pas, grâce à un étiquetage (comme en métropôle), être informés de la présence d'OGM dans l'alimentation humaine. Ce texte qui relève de la DAE est rédigé depuis plus de 3 ans mais n'a toujours pas été voté.

Par ailleurs, STOP OGM Pacifique souhaite pointer du doigt :

  • le fait que ces obligations doivent être accompagnées d'un contrôle, documentaire certes mais aussi d'analyses (comme c'est le cas pour les pesticides). En 2016, des analyses ont été réalisées par la DAVAR sur un certain nombre de lots de céréales mais les résultats n'ont pas fait l'objet d'une communication publique malgré nos demandes. Les semences de papayes n'ont pas été analysées, elles constituent pourtant le principal risque de contamination d'OGM issus de la transgenèse en Nouvelle-Calédonie.
  • le fait que l'association n'a à aucun moment été informé de la consultation publique réalisée par la Gouvernement. Dans le communiqué de presse du Gouvernement, on peut lire : « Ce projet d’arrêté a été soumis à l’avis du public par voie de consultation entre le 24 avril et le 15 mai 2017 et n’a fait l’objet d’aucune observation. » Comment le Gouvernement explique-t-il le total désintérêt de la douzaine d'associations calédoniennes qui ont signé la lettre ouverte pour une réglementation des OGM en 2016.

Il ne s'agit pas de désintérêt mais d'un troublant manque d'information de la société civile. Les consultations du Comité consultatif de la protection des végétaux (qui ne rassemble, semble-t-il que des institutions) ont eu lieu à l'insu des associations environnementales et de consommateurs, et la consultation publique qui s'en est suivie n'a pas été communiquée. Ceci est fortement regrettable, sachant qu'un certain nombre de remarques constructives (par exemple sur l'importation de moustiques GM en plein débat sur cette technologie – cf. avis du HCB) auraient permis d'améliorer ce texte.


2017 : Autosuffisance en maïs... OGM !

Au cours de la visite de la presse calédonienne à la coopérative Graines du Sud, la Province Sud et les maïsiculteurs se sont auto-félicités de la récolte de maïs de la saison 2016/2017. Lien

Cette année, la majeure partie de la filière d’élevage porcine et avicole calédonienne sera nourrie avec du maïs 100% calédonien. Quelque 8 500 tonnes... en grande majorité génétiquement modifié puisqu’il s’agit du maïs « 606IT », une variété de maïs australien issue de la technique de mutagénèse. C'est en effet à grand renfort d'argent public que la filière maïs a, en 2016, importé et semé des semences "IT", comme dit M. Galliot, à savoir, rendues tolérantes à un herbicide par la technique dite de la mutagenèse qui produit des organismes génétiquement modifiés … avec tous les risques que cela comporte en terme de contamination génétique, pour des cultures en plein champ.


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Tribunal contre Monsanto - Nos interviews

Lors du Tribunal International contre Monsanto (TIM), STOP OGM Pacifique a interviewé plusieurs acteurs d'ONG et chercheurs du Pacifique : Chine, Hawaii, Philippines...


PARTIE 1- Ici, l'interview de Charito P. Medina de l'ONG MASIPAG venu présenté au TIM, à La Haye, et aux participants du Forum des Peuples, la situation des OGM aux Philippines et la détresse des agriculteurs piégés dans le cercle vicieux du monopole des semences génétiquement modifiées.
www.masipag.org



Appel à solidarité semences avec Haïti

"Ni hybrides, ni OGM, mais des semences paysannes"

Entretien avec Jean-Baptiste Chavannes, porte-parole du Mouvement paysan de Papaye (MPP) à Haïti, réalisé par STOP OGM Pacifique et Inf'OGM, sur la situation générale à Haïti après le passage du cyclone Matthew, et sur la réalité de l’agriculture, des paysans et de l’aide internationale.

Lire l'Interview

DU MAÏS OGM planté en Calédonie

Des semences de maïs OGM issues de la mutagénèse ont été importées et semées en Nouvelle-Calédonie. Ce maïs, résistant à un herbicide breveté de BASF (non autorisé en Nouvelle-Calédonie) est actuellement en culture sur 600 hectares, après avoir fait d'objet d'essais par l'ADECAL en 2015. Enquête de STOP OGM Pacifique... et annonces des autorités sur ce scandale qui aurait dû passer inaperçu...

Le dossier complet



La papaye est le premier fruit génétiquement modifié à avoir été autorisé à la commercialisation. Elle a été développée aux USA, dans l’état de Hawaii, par les universités d’Hawaii et de Cornell pour résister au virus dit “Ringspot”. Cultivées à Hawaii depuis 1998, elles représentent aujourd'hui plus de 90% de la production... entre expansion et contamination, où en est-on une vingtaine d'années plus tard ? Tour d’horizon des papayes GM sur la planète...





photo : Théo Rouby


Retrouvez-nous dans les médias !



Hawaii, Champ libre pour les OGM, le film

Excellent reportage de Eberhard Rühle (Apollofilm) pour Arte découverte.

Synopsis : dans l'archipel d’Hawaii, les expériences menées en toute discrétion autour des plantes génétiquement modifiées, se heurtent à la résistance de la population.

Etat américain, Hawaii est un champ d'expérimentation à ciel ouvert. Plus de 5 000 expérimentations ont été menées. L’Université d'Hawaii a mis au point plusieurs variétés de papayes transgéniques et a déposé un brevet sur le taro GM. La papaye GM est cultivée commercialement, les fruits ainsi que les semences sont exportées.

Plus d'infos sur les OGM à Hawaii ICI



Journée mondiale contre MONSANTO

Nouméa le 20 mai 2016

Pour la 4ème année consécutive, des citoyens du monde entier se sont réunit contre Monsanto et les multinationales de l’empoisonnement, lors d’une journée mondiale de marches et d’actions. C'est l’occasion de dénoncer collectivement une agriculture intensive, usant de semences génétiquement modifiées (OGM) et dépendantes de pesticides toxiques, sous la coupe de multinationales s’appropriant le vivant, et dont Monsanto est le symbole planétaire, mais pas l’unique représentant (Dow Chemical, Syngenta, Bayer, BASF, DuPont, Limagrain,...). A Nouméa, une centaine de personnes se sont retrouvées toute la journée du vendredi 20 mai en face du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour demander la mise en place d'une réglementation des OGM, dont un étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM : pique-nique, musique et débats autour du sujet ont animé cette journée.



Message de soutien aux RIR

Rencontres Internationales des Résistances aux OGM - Dans la continuité de sa lutte contre les OGM au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde, le Collectif Citoyen pour l’Agro-Ecologie organise les 22, 23 et 24 avril 2016  les Rencontres Internationales des Résistances aux OGM de Ouagadougou (RIR-OGM). Première initiative de convergence des luttes anti-OGM sur le continent africain, les RIR OGM réuniront des acteurs de différents pays, recevant des délégations d’Argentine, d’Algérie, de France, de Bretagne, du Mali, du Togo, du Bénin, du Niger, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Ghana, …

Site Internet des RIR

Déclaration des rencontres



Ensemble, nous pouvons refroidir la planète

Le système d'alimentation agro-industriel cause la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Mais les gouvernements refusent de s'attaquer sérieusement à ces problèmes. Et le Sommet de Paris de décembre approche à grands pas sans aucun engagement solide pour les résoudre.

 

Les Etats Insulaires du Pacifique sont parmi les premiers concernés par les projets "d'adaptation aux changements climatiques", parfois chevaux de Troyes des engrais et des pesticides chimiques, des semences hybrides, mutagènes ou OGM promus par les agences de développement rural ou gracieusement donnés par les missions d'aide humanitaires. Alors, pour mieux comprendre les enjeux qui se jouent actuellement autour des négociations sur le climat, et en quoi les modèles agricoles que nous choisissons pour nos territoires peuvent "refroidir" ou"réchauffer" le climat, nous vous proposons ICI une sélection d'articles et de campagnes. Quelle agriculture voulons-nous pour demain ?

Cette nouvelle vidéo de La Vía Campesina et GRAIN décrit les éléments nécessaires pour comprendre les effets du système agro-industriel sur notre climat et nous explique en même temps comment nous pouvons agir pour renverser la vapeur et commencer à refroidir la planète.


Signez la pétition

pour dire STOP à la contamination

de la papaye OGM

/ sign the petition

to STOP the spread of GM papaya

Signez la pétition

pour une Calédonie sans RoundUP

 

T-shirts en COTON BIO

 Des T-shirts "Tonton Marcel" de l'association sont en vente...

auprès de l'association ou dans les magasins bio de Nouméa (Biomonde, Santé-Nature, Bioattitude) et de Pouembout...

Ils sont en COTON BIO !

Prix adhérents : 1800XFP - prix public : 2200XFP

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Contact

STOP OGM Pacifique BP 18624 - 98857 NOUMEA cedex

NOUVELLE-CALEDONIE

stopogmpacifique(at)hotmail.fr

Tél. : +687 52 2014