Agriculture et OGM au programme

STOP OGM Pacifique a participé à Oceania 21 meeting, sommet régional du développement durable afin de faire valoir l'importance d'une meilleur visibilité et d'un contrôle des OGM dans les Etats Insulaires du Pacifique.
Ci-dessous un extrait de la déclaration finale concernant l'agriculture et notamment les semences et les OGM :
Concernant l’agriculture, de la gestion de l'eau et de la biodiversité terrestre, face
aux changements globaux dans le Pacifique :
44. Considérant que les problèmes fonciers — droits à l’eau des pouvoirs publics par opposition à ceux des propriétaires fonciers — doivent faire l'objet d'accords mutuels ;
45. Considérant la vulnérabilité des systèmes dulcicoles, agricoles et de la biodiversité (liée aux pressions démographiques et économiques, à la variabilité climatique et à l'évolution du
climat) ;
46. Considérant que 12 États océaniens sont désormais membres de la Communauté océanienne pour l'agriculture biologique et le commerce éthique (PoetCom) qui jouit d'un fort appui politique dans
la plupart des pays ;
47. Il convient de renforcer POETCom au plan institutionnel, notamment en le dotant de ressources en vue de la mise en oeuvre de son Plan stratégique ;
48. Considérant qu'il convient de promouvoir vigoureusement les techniques agricoles traditionnelles (permaculture, agroforesterie, diversification agricole (cultures et animaux d'élevage), les
systèmes d'agriculture vivrière et l'agriculture familiale ;
49. Considérant qu'il y a lieu de renforcer l'éducation des jeunes, des agriculteurs et des femmes sur les systèmes agricoles durables et de développer la solidarité entre les communautés dans
l'ensemble du Pacifique.
50. Considérant la nécessité de transposer le droit de l’environnement international en droit interne
Nous recommandons aux États et Territoires insulaires océaniens de :
52. Favoriser la création et le financement d'observatoires de l'eau, de l'agriculture et de la biodiversité dans le Pacifique, dont les données seront en accès libre ;
53. Développer, encourager et protéger les systèmes traditionnels d'agriculture durable. Cela suppose notamment le développement des capacités locales de
production semencière et l'adoption de réglementations visant à gérer les risques pesant sur ces systèmes vitaux pour la sécurité alimentaire (par exemple la contamination par les OGM, la
biosécurité) ;
54. Établir un mécanisme de surveillance des OGM dans la région Pacifique ;
55. Promouvoir dans les ÉTIO les principes de participation et le droit à l'information environnementale sur les systèmes juridiques de protection de la biodiversité ;
56. Promouvoir le principe de non régression6 dans la protection juridique de la biodiversité.