L'association de loi 1901, STOP OGM Pacifique est dédiée à l'information sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans l'alimentation, l'agriculture, l'environnement, et milite pour l'adoption d'une réglementation en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie Française et dans la région Pacifique. Qui sommes-nous ? Sur ce site internet, vous trouverez des informations sur les OGM et leurs dangers, un tour d'horizon de la situation des OGM dans le Pacifique...
Ci-dessous les dernières actus... Bonne navigation !
Alors que Manuel Valls se rend en Nouvelle-Calédonie vendredi 29 avril, l’association Stop OGM Pacifique tente d’y sensibiliser la population au risque des organismes génétiquement
modifiés. Car à Nouméa comme dans les DOM-TOM, la législation sur les OGM est très lâche.
Frédéric Guérin est arrivé en Nouvelle-Calédonie il y a six ans pour exercer son métier d’agrobiologiste. Il a alors découvert que, « dans cette partie du monde, il y a une profonde
méconnaissance sur les OGM, on en est à expliquer ce que c’est ». Cherchant à savoir s’il existait une législation sur le sujet, il a navigué entre le gouvernement local et l’État français, est
allé rencontrer les associations environnementales et de consommateurs. Personne ne savait. « On a mis plus de six mois à établir qu’il n’y avait pas de réglementation OGM, raconte-t-il. Car,
ici, nous sommes un territoire d’outre-mer, donc les lois françaises et européennes ne s’appliquent pas, ni sur les cultures, ni sur l’étiquetage. »
Pour avertir sur le sujet, l’agrobiologiste a donc créé l’association Stop OGM Pacifique. Deux sujets l’inquiètent en particulier. D’abord, « il n’y a aucune production de semences sur l’île. Or,
Hawaï, le plus grand laboratoire d’OGM de la planète, n’est pas si loin. De même que l’Australie, qui est un grand producteur d’OGM. » Deuxième inquiétude, « nos magasins sont plein de produits
importés d’Asie, d’Australie ou d’Amérique, note-t-il. Certains produits asiatiques à base de soja ou certains aliments venant des États-Unis, il est très probable qu’ils contiennent des OGM.
Nous demandons donc une législation équivalente à celle qui existe en France et en Europe ».
À l’aide des associations françaises, Stop OGM Pacifique a donc rédigé une proposition de décret. En février 2014, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie en adopte une partie : l’importation de
semences de céréales et de fruits est désormais interdite.
Mais depuis ? « Chez nous, on ne parle pas beaucoup des OGM », reconnaît Christelle Blanco, venue présenter ses confitures et autres condiments traditionnels au dernier Salon de l’agriculture, à
Paris. « Si on n’en parle pas, c’est qu’il n’y en a pas », suppose-t-elle. « Les agriculteurs ne s’intéressent pas à ce problème, confirme André Saligné, apiculteur sur l’île. Il y a peu de
cultures pour lesquelles il y a un risque OGM, mais pour le maïs et le squash [une petite citrouille], on aurait pu en importer. » Au stand d’à côté, un producteur de vanille explique n’être «
pas concerné ». Mais en tant que consommateur ? « Les produits importés d’Asie ou d’Amérique, je ne donne pas ça à mes enfants, c’est de la grosse cavalerie ! Nous on mange local », explique
Julien Pascal.
Tous sont d’accord : ils ne veulent pas d’OGM en Nouvelle-Calédonie, mais pensent aussi que l’île n’est pas particulièrement menacée. « En Nouvelle-Calédonie, nous n’utilisons pas d’OGM »,
confirme Clément Gandet, directeur technique de la chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie. « Personne n’est demandeur ici, car nous avons une grosse filière de production de crevettes
nourries aux farines de soja et de maïs, et exportées vers le Japon. Ils sont très stricts, ils ne veulent pas d’OGM. On ne veut pas risquer de perdre ce marché », rassure-t-il.
« Et puis nous sommes exempts de beaucoup de maladies, donc toutes les importations font l’objet de contrôles sanitaires importants. Depuis deux ou trois ans, on exige également un certificat
d’absence d’OGM », poursuit-il. Il vante également les efforts de l’île pour améliorer son autosuffisance alimentaire (elle est aujourd’hui de 15 %), ainsi que les projets de production locale de
semences : « On veut multiplier des variétés de semences de soja, de riz, de blé. On a fait venir des variétés non OGM et reproductibles », assure-t-il.
Circulez, y’a rien à voir ? Chez Stop OGM Pacifique, on est moins enthousiaste : « La direction du développement rural de la province Sud [la partie Sud de l’île principale], ainsi que quelques
agriculteurs, nous ont confirmé qu’il y avait eu des OGM en Nouvelle-Calédonie. Soit du maïs, soit de la papaye. Mais on ne sait pas exactement de quoi il s’agit car ceux qui le savent ne nous le
disent pas », témoigne Frédéric Guérin.
En particulier pour la papaye, il craint une contamination car en 2003, la même direction du développement rural recommandait déjà aux producteurs de Nouvelle-Calédonie certaines variétés
hawaïennes comme la Sunset et la Sunrise. Or, la culture de la papaye OGM étant très développée sur cet archipel étasunien, il est probable que certains plants importés soient contaminés.
Autre preuve selon le militant, « les douanes de Hong-Kong refoulent régulièrement des papayes OGM. On craint des contaminations dans tout le Pacifique ». Dans les listes publiques du ministère
de l’Agriculture hongkongais, on constate ainsi que des papayes hawaïennes, mais aussi chinoises, de Malaisie, de Thaïlande ou, encore plus proche de la Nouvelle-Calédonie, des îles Fidji, ont
été refusées parce que positives au test OGM. « Or désormais on importe aussi des variétés de papayes des Fidji », rappelle-t-il.
Et surtout, depuis le premier décret adopté en février 2014, les politiques répondent aux abonnés absents : « On a rencontré tous les leaders politiques, mais désormais ils nous fuient, ont
divisé nos subventions par six. Il n’y a aucune volonté de faire avancer le dossier, notamment sur l’étiquetage, car les importateurs bloquent : ils prétendent que certains de leurs fournisseurs
ne peuvent pas produire de certificats prouvant que leurs produits sont non OGM », déplore Frédéric Guérin.
Cette situation n’est pas propre à la Nouvelle-Calédonie. Une vingtaine de territoires aux statuts divers mais tous rattachés à des pays de l’Union européenne n’ont pas à appliquer la
réglementation européenne en matière d’OGM. Pour le Royaume-Uni, il s’agit par exemple des îles Caïmans, des Bermudes ou des Malouines. Pour la France, dans le Pacifique, il faut ajouter
Wallis-et-Futuna ainsi que la Polynésie française. Cette dernière inquiète particulièrement Stop OGM Pacifique : « Les étudiants en agriculture sont invités à aller faire leurs stages à Hawaï »,
remarque Frédéric Guérin.
« Nous ne voulons pas d’OGM, et il n’y en a pas chez nous car on replante nos propres graines », assure Jean-Michel Togakaputa, producteur de monoï sur l’île de Tahiti, en Polynésie française. «
Nous n’avons que des graines importées de France, ou de chez nous, confirme la présidente de la chambre d’agriculture de l’archipel, Yvette Temauri. On ne peut pas être certains qu’il n’y a aucun
OGM qui entre, mais on sait qu’on ne veut pas que ça arrive. J’aimerais donc avoir plus de renseignements pour pouvoir faire une législation sur les semences, et sur l’étiquetage. »
Article à lire également sur REPORTERRE
PAPEETE, le 28 mars 2016 - Ils sont mis en cause, décriés, portés aux nues,… Les OGM (pour organisme génétiquement modifié) ne laissent pas indifférents. La règlementation concernant les végétaux et les animaux, les semences et produits transformés varie d’un pays à l’autre. En Polynésie, il n’existe aucun texte spécifique. Plus que l’importation sur le marché d’OGM ou de produits contenant des OGM c’est le non-respect du droit à l’information pour le consommateur qui fait réagir.
Interview de la Présidente de la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonnaire de la Polynésie Française au Salon de l'agriculture... mars 2016
Dans une question écrite au gouvernement datée du 27 mai 2015, le groupe UPLD s’interrogeait : "Quelles mesures comptez-vous prendre pour contrôler régulièrement
les teneurs en pesticides des denrées agricoles, quelles soient importées ou produites localement ? Qu’en-est-il des denrées alimentaires contenant des OGM ? Le 15 juin, le président de la
Polynésie française répondait à la première partie de la question, éludant la partie consacrée aux OGM." Le 7 mars 2016, nouvelles questions écrites au gouvernement du groupe UPLD.
La question des organismes génétiquement modifié refait surface : "Quelles sont parmi les produits agro-alimentaires importés, ceux qui contiennent des OGM ?
Quelles garanties offrez-vous aux consommateurs polynésiens quant à l’innocuité de ces produits transgéniques ? De quelle latitude dispose le pays pour interdire l’importation d’aliments
contenant des OGM ? D’où provient le riz que nous mangeons, notamment le riz classé en PPN, est-il transgénique ? " Le Pays a un mois pour répondre à la question. Interrogés, le Service du
développement (SDR), le Département protection végétaux (DPV) ainsi que la Direction générale des affaires économiques (DGAE) confirment qu’il n’y a "aucune
réglementation particulière concernant les OGM sur le territoire". Rudolphe Putoa, chef du Département protection végétaux, délivre des permis d’importation pour les végétaux, les semences
et les aliments pour les animaux. "Il n’y a pas de législation", dit-il. "En pratique, si nous voyons passer un produit
dont on sait qu’il est OGM, nous prenons la décision au sein de l’équipe de le refuser. Nous appliquons le principe de précaution." Officiellement, les produits qui passent par la DPV et
qui sont connus pour contenir des OGM ne franchissent pas la douane.
Impossible de savoir
En Polynésie, 4/5e des produits agro-alimentaires consommés proviennent de l’extérieur. La délibération n°98-189 du 19 novembre 1998 réglemente l’information du consommateur en matière de denrées
alimentaires au moyen de l’étiquetage. Mais rien ne concerne les OGM. Si en France l’étiquetage est règlementé, ce n’est pas le cas de tous les pays (voir encadré). Comment savoir donc si les
produits importés de pays comme les États-Unis ou le Chili qui n’ont pas de réglementation contiennent ou non des OGM ? Impossible.
"La réglementation doit évoluer, nous y pensons", affirme Herenui Chant, du Bureau droit à la consommation à la Direction générale des affaires
économiques (DGAE). "Mais le dossier est complexe. D’abord, si on change la réglementation, nous devrons avoir des systèmes de contrôle à la hauteur. Qui sur le
territoire pour vérifier si un produit est génétiquement modifié ou non ? Par ailleurs, comment imposer un étiquetage sans pénaliser les producteurs locaux ou entraver le libre commerce
?"
Pour l’heure, sur le territoire, aucune certitude aujourd’hui. Les produits labélisés "bio" eux-mêmes n’apportent pas de garantie. En agriculture biologique, un seuil de contamination accidentel
est toléré jusqu’à 0,9%. Les eurodéputés ont voté pour l’abandon de la décertification de produits de l’agriculture biologique contaminés par des organismes génétiquement modifiés (ou des
pesticides, soit-dit en passant).
A lire sur le site de TAHITI INFOS
STOP OGM Pacifique a remis le jeudi 12 novembre, au Président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, sa pétition pour une interdiction du glyphosate qui a recueilli
quelques 8000 signatures. Merci à tous pour votre engagement !
Cet herbicide, dont la plus célèbre marque commerciale est le Round-Up de Monsanto, a été déclaré cancérogène probable par les experts de l'OMS en mars
2015.
En pleine réécriture de la réglementation sur les produits phyto à usage agricole en Nouvelle-Calédonie (le nouveau texte devrait rentrer en application en juin
2016), nous demandons à ce que le glyphosate, dangereux pour l'homme et pour l'environnement soit interdit, ou au minimum que son usage par les professionnels soit soumis à conditions, et qu'il
soit retiré de la liste des produits phytosanitaires destinés à l'usage jardin pour les particuliers.
Ni le président du Gouvernement, également en charge de l'agriculture, ni le Vice-Président, pas plus que la membre en charge de la Santé, n'ont souhaité nous
rencontrer pour cette remise de pétition.
Nous avons profité de notre entretien avec Monsieur Santa pour faire état de l'immobilisme du Gouvernement quant à l'adoption d'un étiquetage des OGM... toujours
rien en vue en cette fin 2015, alors qu'un texte est prêt depuis février 2014. Le texte sur les OGM adopté à l'unanimité par le Comité Consultatif de l'Environnement en 2013 qui résulte d'un
travail d'un an n'a toujours pas été exploité par nos institutions...
Article de STOP OGM Pacifique publié dans le Journal d'Inf'OGM de septembre 2015
http://www.infogm.org/5845-OGM-caches-dans-pays-et-territoires-outre-mer-PTOM
L’association STOP OGM Pacifique a interrogé la DG « Coopération internationale et Développement international » (DG Devco) de la Commission européenne, sur l’application de la réglementation européenne en matière d’OGM dans les Pays et Territoires d’Outre-mer (PTOM). Celle-ci a invité l’association à se tourner vers les États membres concernés, puisque « les PTOM sont associés à, mais ne font pas partie de, l’Union européenne (UE) (partie IV du Traité sur le Fonctionnement de l’UE) et, par conséquent, la législation de l’UE, y compris la législation sur les OGM, ne leur sont pas applicables automatiquement ».
Les Pays et Territoires d’Outre-mer (PTOM) sont des dépendances de quatre États membres de l’Union européenne : Danemark, France, Pays-Bas et Royaume-Uni. Mais ce ne sont effectivement pas des territoires européens même si leurs habitants sont des citoyens de l’Europe. Leurs statuts et leurs relations avec l’Union européenne sont définis au cas par cas. De même leur autonomie en matière réglementaire et leur degré de souveraineté sont très variés [1] [2]. Éloignement et insularité sont des particularités communes à ces bouts de territoires répartis aux quatre coins du monde. Bien qu’en moyenne 50% de leurs échanges commerciaux se fassent avec les États auxquels ils sont rattachés, leur approvisionnement en denrées alimentaires ou en intrants agricoles dépend fortement des puissances régionales dont ils sont proches : États-Unis et Canada pour Saint-Pierre et Miquelon, Australie et Nouvelle-Zélande pour la Nouvelle-Calédonie, Amérique latine pour les îles caribéennes, etc.
Courrier de STOP OGM Pacifique adressé aux institutions de la Nouvelle-Calédonie
Au niveau international, les projets de modification génétique des insectes se multiplient, en particulier ceux relatifs aux moustiques. De fait, le moustique génétique modifié (GM) est le 1er AGM (animal génétiquement modifié) à avoir été disséminé dans l’environnement. L’objectif annoncé est de lutter contre les maladies vectorielles transmises par les moustiques, la principale stratégie étant de réduire les populations sauvages dans l’environnement. Nous avons été informés de projets dans ce domaine au sein de l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie. Aussi, notre association souhaite vous interpeler et vous alerter à ce sujet et vous exprimer sa plus grande inquiétude.
Leader mondial dans le domaine, l’entreprise britannique Oxitec développe des moustiques transgéniques Aedes Aegypti, conçus pour être dépendants à la tétracycline, un antibiotique. Le transgène
inséré dans le génome du moustique GM produit une protéine qui est censée tuer l’embryon en cours de développement lorsqu’il n’a pas grandi en présence de l’antibiotique. Lâchés dans la nature,
les moustiques GM mâles, préalablement sélectionnés, s’accouplent avec les femelles « sauvages » produisant ainsi, théoriquement, une descendance qui n’atteindra pas l’âge adulte puisque
l’embryon aura grandi dans l’environnement en absence de tétracycline.
Oxitec, liée au groupe Syngenta (l’un de leader mondial des biotechnologies) a relâché ses moustiques GM dans plusieurs pays. Le premier lâcher dans l’environnement a été lancé en 2009 avec 3 millions de moustiques dans un Pays et Territoires d’Outre-Mer européen (PTOM), les Iles Caïmans (britannique). Ont suivi la Malaisie en 2010, puis le Brésil (région de Bahia) où moustique GM a été autorisé en 2011. D’autres lâchers pourraient prochainement voir le jour en Floride, et dans le pays suivants : Panama, Inde, Singapour, Thaïlande, Viêt-Nam, Philippines, Costa-Rica et Trinité Tobago.
La 21ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21), aussi appelée « Paris 2015 », va se tenir à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.
Les 28, 29 et avril à Nouméa s'est tenu Oceania 21 qui est l'une des étapes pour la préparation de la position commune des états insulaires du Pacifique pour la COP21.
STOP OGM Pacifique souhaite attirer l'attention des délégations sur l'importance des décisions à prendre en matière de d'agriculture dans le Pacifique et pour le reste du
monde.
STOP OGM Pacifique avait interrogé publiquement la Chambre d'Agriculture de la Nouvelle-Calédonie, le 24 mars 2015, sur le contenu des « kits » agricoles destinés à aider le Vanuatu dans
la période post-PAM (voir le communiqué). Notre demande de transparence sur la nature, la quantité, la provenance des semences, et le détail des coûts, est restée lettre
morte.
STOP OGM Pacifique, en lien avec ses membres ni-vanuatu, s'est donc rendue sur place pour obtenir des réponses à ces questions, faire un état des lieux de la situation, et proposer une aide adaptée aux besoins.
Toutes les infos ICI
STOP OGM Pacifique souhaite répondre au communiqué de presse "Le Vanuatu dit "Stop" à Stop OGM Pacifique" publié le 14 avril par la chambre d'agriculture, rédigé par M. François Japiot, chargé de la coopération technique régionale à la Chambre d'Agriculture de Nouvelle Calédonie et représentant de la chambre d'agriculture auprès du POETCom (The Pacific Organic and Ethical Trade Community).
Nous nous réjouissons que la Chambre d'agriculture de NC s'immisce enfin dans le débat des OGM. Nous espérons que cela sera enfin l'occasion de clarifier la situation des OGM en NC, et le positionnement de la chambre fort discrète sur le sujet jusqu'à ce jour, malgré l'adoption en 2014 d'un texte réglementant l'importation de semences OGM en NC.
Nous souhaitons en premier lieu préciser quelques points :
Pour répondre aux fausses allégations du communiqué de presse de la Chambre d'agriculture :
Les semences paysannes, base de la production alimentaire, sont attaquées de toutes parts. Dans de nombreux pays, les lois votées sous pression des grandes entreprises limitent de plus en plus l’utilisation que les paysans peuvent faire de leurs semences. La conservation et la réutilisation des semences, une pratique millénaire à base de l’agriculture, est ainsi rapidement devenue une pratique criminelle.
Il faut agir ! Un nouveau livret et un poster édités par La Via Campesina et GRAIN exposent la façon dont les multinationales et les gouvernements s’y prennent pour freiner l’échange et la protection des semences par les paysans ; mais ces derniers ne se laissent pas faire.
Selon Guy Kastler de La Via Campesina : « Le contrôle des semences doit se trouver entre les mains des paysans et des paysannes. C’est ce principe, base même des procédés de production,
qui assure la souveraineté alimentaire des communautés rurales et des populations urbaines face aux multinationales et leurs énormes profits. Au cours des siècles, les paysans ont trié et
sélectionné des milliers de variétés de semences qui ont fait le chemin jusqu’à notre époque et se retrouvent maintenant à la base des régimes alimentaires du monde
entier ».
Il se fait que, aux yeux des multinationales qui cherchent à imposer des lois leur offrant le contrôle sans condition des terres, de l’agriculture, des denrées alimentaires et des profits qui peuvent être réalisés dans ce secteur, ces pratiques semencières ancestrales sont un obstacle de taille. Pour La Via Campesina, les lois doivent au contraire garantir les droits des paysans de conserver, d'utiliser, d'échanger, de vendre leurs semences et les protéger de la biopiraterie.
« Avec le soutien des gouvernements, les grandes entreprises mènent l'offensive sur le plan juridique, pour prendre le contrôle des semences. Elles se permettent non seulement de privatiser les semences grâce à de nouvelles lois, mais s'accordent également de nouveaux droits pour pouvoir entrer de force chez les paysans et détruire leurs semences » , explique Camila Montecinos de GRAIN.
Article original : The Ecologist - Why is Bill Gates backing GMO red banana
'biopiracy'?
Auteurs : Adam Breasley & Oliver Tickell - Traduction : Claire Chauvet et Frédéric GUERIN- STOP OGM Pacifique
Le 24 novembre 2014
La Fondation Bill Gates a financé à hauteur de 15 millions de dollars américains dans le développement de la « super-banane » transgénique enrichie en Vitamine A, écrit Adam Breasley, et de préciser que la souche de banane utilisée est originaire de Micronésie. Quel intérêt ? Puisque la « banane rouge », naturellement riche en carotène, est déjà cultivée et appréciée dans tout le Pacifique pour ses qualités gustatives et nutritives, et ce, depuis des millénaires...
Parmi les projets controversés financés par la Fondation Bill et Melinda Gates, on compte la banane transgénique, biofortifiée pour booster sa teneur en fer, vitamine E et pro-vitamine A.
A ce jour, via la Grand Challenges in Global Health Initiative, la fondation a déjà versé 15 millions de dollars américains à l'Université Technologique du Queensland pour le programme dirigé par le Professeur James Dale, alors qu'une dernière tranche de 10 millions sera allouée cette année.
L'objectif annoncé est de promouvoir les bénéfices nutritionnels de cette banane dans les pays tropicaux en commençant par l'Inde, l'Ouganda, le Kenyan, la Tanzanie et le Rwanda, pays largement touchés par la malnutrition.
Le Professeur Dale se réjouit et confie à The Independent que "ce projet pourra avoir un impact positif énorme sur les denrées alimentaires de base à travers toute l'Afrique et ainsi améliorer la santé et le bien-être de millions de personnes sur plusieurs générations".
[...] What about GMOs in PICTs? Pacific Island Countries are heavily dependent on food imports, mainly from Australia, Asia and the U.S., where GM crops are already well established, and more worryingly - massive importation of seeds. Therefore, the question must be posed: how can Pacific Island States regulate GMOs without giving up the import of essential goods to their economy? [...]
Full article in the Fiji Agricultural Journal - Volume 54 Issue 2.
STOP OGM Pacifique warmly thanks Dr. Ravindra Chandra Joshi who facilitated the publication of this article.
L'association STOP OGM Pacifique a lancé en mai 2014 une pétition pour dire « NON au blé OGM australien ». Cette pétition a recueilli plus de 10 634 signatures. Les citoyens ont ainsi apporté un franc soutien à STOP OGM Pacifique pour faire barrage au blé transgénique australien. La pétition a été remise au Gouvernement et au Congrès de la Nouvelle-Calédonie.
Les faits
L'Australie teste actuellement en plein champs une dizaine de variétés de blés et d'orges OGM, et ce depuis 2005. Ces essais impliquent :
Le blé est la première production agricole australienne et 2/3 du blé est destiné à l'export. C'est le 6ème producteur de blé et le 3ème exportateur au niveau mondial. La culture commerciale du blé OGM est prévue pour 2015, ce qui fera de l'Australie le 1er pays au monde à commercialiser du blé transgénique. La Nouvelle-Calédonie importe la quasi-totalité de son blé d'Australie, et les Etats Insulaires du Pacifique sont tous fortement dépendants de cet approvisionnement.
Mobilisation citoyenne
Lancée à l'occasion de la Marche contre Monsanto en mai 2014, la pétition a mobilisé les bénévoles de STOP OGM Pacifique pour une diffusion la plus étendue possible sur le territoire et dans le Pacifique... les croisiéristes ont également été sollicités ! M. Nicolas Hulot aussi...
Les pétitionnaires demandent
aux élus de la Nouvelle-Calédonie
au Gouvernement Australien, au CSIRO et à l'OGTR
La pétition sera prochainement transmise au Consultat d'Australie, ainsi qu'au Gouvernement australien.
STOP OGM Pacifique remercie chaleureusement tous ceux qui nous ont soutenus par leur signature et se félicite de cette mobilisation citoyenne. Nous sommes satisfaits de l'écoute qui nous a été donnée, mais restons vigilants et ne manquerons pas de rappeler aux élus calédoniens leurs engagements dès la rentrée 2015.
« On ne croit que ce que l'on voit »...
Du lundi 27 au jeudi 30 octobre se déroulent les Assises du Développement Rural de la Province Sud. STOP OGM Pacifique profite de cette occasion pour porter à la connaissance du public sa
position et ses propositions en terme de réglementation et de contrôle des OGM en Nouvelle-Calédonie.
Ci-dessous, un extrait du texte rédigé dans le cadre des travaux du Comité Consultatif de l'Environnement. Un groupe de travail, piloté par STOP OGM Pacifique, avait étudié l'impact des OGM sur
l'environnement et l'agriculture, rapport assorti de recommandations qui ont été validées le 1er octobre 2013 par les institutions et associations membres du CCE (1).
OGM - Quels impacts possibles en Nouvelle-Calédonie ?
Le terme de BIODIVERSITE évoque la diversité du monde du vivant dont l'homme est partie prenante. La notion de biodiversité
comprend trois niveaux interdépendants : la diversité génétique intraspécifique (diversité et unicité des individus au sein de chaque espèce), la diversité des espèces et la diversité des
écosystèmes et des services qu'ils rendent. L’AGRO-BIODIVERSITE est constituée de toutes les variétés de plantes cultivées et des animaux d'élevages. Elle est l'expression de la richesse des
productions agricoles d'un territoire, richesse qui résulte de plusieurs millénaires de sélection par l'homme de variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques, et qui est fortement liée à la
culture du pays à travers les traditions, coutumes et habitudes alimentaires.
Du fait de son isolement géographique, la Nouvelle-Calédonie possède une extraordinaire biodiversité, un fort taux
d'endémisme, et une agro-biodiversité riche d'une multitude d'espèces vivrières propres au territoire et fortement liées aux coutumes locales. Elle est reconnue aujourd’hui pour être un des
hauts-lieux de la biodiversité à l’échelle mondiale. Or, on constate d’année en année, l’APPAUVRISSEMENT DE LA BIODIVERSITE ET DE L'AGRO-BIODIVERSITE à travers le monde. Cette problématique
mondiale n'épargne pas la Nouvelle-Calédonie.
L'introduction d'OGM DANS L'ENVIRONNEMENT CALEDONIEN constituerait une nouvelle menace qui fragiliserait à coup sûr la
richesse génétique de la faune et de la flore endémique, et les variétés vivrières, par la dissémination de transgènes à la flore endémique. D'autres impacts sont à prévoir tels que ceux cités
précédemment : impact sur la vie microbienne des sols, apparition de résistances aux herbicides et aux insecticides, impact la biodiversité, contamination des filières entraînant des impacts
économiques et culturels. La contamination génétique est irréversible.
Si l’identification d’un gène ou d’une séquence génétique est considérée comme une découverte (non brevetable), la mise en
évidence de sa fonction est considérée comme une invention et permet à ce titre le dépôt d’un brevet. De nombreux agriculteurs re-sèment une partie de leur récolte ou l’échangent avec leurs
voisins. C'est pourquoi les OGM pourraient constituer une MENANCE SUR LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE, définie comme le droit des peuples et des pays, de contrôler leurs propres semences et
leur production alimentaire afin de garantir à chacun, une alimentation suffisante, diversifiée, nutritive, produite localement et adaptée culturellement.
Quelles recommandations ?
Au vu de l’ensemble des risques identifiés et mentionnés ci-dessus, auxquels s’ajoutent des enjeux éthiques sur lesquels la
société calédonienne n’a pas eu l’occasion de s’exprimer, il apparaît primordial de privilégier l’approche la plus sure et stricte possible quant à l’entrée d’OGM sur le
territoire.
Aujourd’hui la Nouvelle Calédonie a la possibilité de ré-affirmer un positionnement fort qui privilégie sa biodiversité et le
caractère exceptionnel du patrimoine génétique présent sur le territoire. Ce positionnement va dans le sens des travaux menés au quotidien par un ensemble d’acteurs œuvrant à la préservation du
lagon, des forêts, des rivières mais aussi de l’agriculture calédonienne, des traditions et cultures locales; acteurs institutionnels, politiques, associatifs et citoyens.
RECOMMANDATIONS : mise en application dans un cadre réglementaire et juridique contraignant :
> l'interdiction d'utilisation de semences OGM en agriculture et en essais
> l'obligation aux filières d'alimentation animale y compris en aquaculture de l'utilisation de matières premières non OGM
> la mise en place d'un système de contrôle et de sanctions en cas d'infraction à la réglementation
STOP OGM Pacifique défend les positions énoncées plus haut, et demande par ailleurs, et de façon URGENTE que soit fait un état des lieux des contaminations qui ont pu être occasionnées par des
précédents culturaux d'OGM. En effet, les services de la Province Sud disposent de données sur la culture d'OGM qui ont eu lieu par le passé en Nouvelle-Calédonie.
Cas de la papaye Hawaiienne
S'agissant des semences Génétiquement Modifiées et de la culture d'OGM
Un arrêté du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie interdit, depuis son entrée en application en août 2014, l'importation de semences transgéniques des fruits et des céréales. C'est un pas énorme
franchi par l'administration en terme de prévention de la dissémination des OGM en Nouvelle-Calédonie. Cependant, cet arrêté ne concerne pas toutes les variétés et semences, et devrait être
étendue aux semences maraîchères, STOP OGM Pacifique en a fait la demande au SIVAP.
Par ailleurs :
(1) Extrait de l'article http://www.stopogmpacifique.org/2013/10/01/un-pas-de-plus-vers-une-loi-sur-les-ogm/
Le 3 octobre 2013, le Comité Consultatif de l'Environnement (CCE) de la Nouvelle-Calédonie*, émettait un vœu en faveur de
l'adoption pour le territoire d'une réglementation sur les OGM permettant d'interdire l'utilisation d'OGM en agriculture et en essais de plein champ, de mettre en place un étiquetage obligatoire
des denrées alimentaires, et d'imposer aux filières d'alimentation animale l'utilisation de matières premières non-OGM...
Des groupes de travail constitués au sein du CCE se sont réuni pendant un an pour aboutir à la rédaction d'un rapport sur la santé
et d'un autre sur l'environnement et l'agriculture. Pour aller plus loin, un texte de réglementation a été rédigé. Moteur dans la rédaction de ce texte, en collaboration avec l'association
Inf'OGM, l'association calédonienne STOP OGM Pacifique a présenté ce texte le mardi 1er octobre en séance plénière du CCE. Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie avait à cette occasion invité
Frédéric Jacquemart, président d'Inf'OGM, pour bénéficier d'une expertise extérieure. Ce texte innovant et adapté à la situation locale, a été approuvé à l'unanimité.
* Les compétences en matière d'environnement en Nouvelle-Calédonie étant partagées entre plusieurs institutions, le Comité
Consultatif de l'Environnement permet de réunir les différents acteurs concernés par les problématiques environnementales pour émettre des avis sur les textes proposés par le Gouvernement et les
Provinces. Ce comité peut également s'autosaisir de certains dossiers, comme dans le cas des OGM, lorsqu'ils ne sont pas traités par le Gouvernement. Le CCE est composé des institutions (Etat,
Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la Province Sud, la Province Nord, la Province des Iles, le Sénat coutumier), des deux associations de maires, de l'ADEME, et des associations
environnementales et de consommateurs. Le comité scientifique (Universite, instituts de recherche, institut Pasteur, Chambre d'agriculture...) a également participé activement au travail sur les
OGM. L'association STOP OGM Pacifique n'est pas membre du CCE mais a été pilote dans la conduite des travaux sur les OGM, ayant porté la problématique auprès du CCE
mi-2012.
Le documentaire sera suivi d’un débat et des intervenants seront invités pour répondre à vos questions...
... entrée gratuite pour les membres de STOP OGM Pacifique.
Informations
STOP OGM Pacifique - Tél. : 52 20 14
stopogmpacifique@hotmail.fr
Ciné Citoyen - Tél : 82 11 77
c6toyen@gmail.com
Cette projection a lieu dans le cadre de la semaine des semences paysannes.
STOP OGM Pacifique est membre de l'association Réseau Semences Paysannes : Les semences paysannes sont indispensables la transition vers l'agroécologie et à la pérennisation des systèmes agrobiologiques. Cependant, le contexte réglementaire et politique actuel les menace et les marginalise. Dédier une semaine d'actions aux semences paysannes est pour le RSP l'occasion de faire connaître, promouvoir et sensibiliser le public et les élus à la thématique des semences paysannes et aux enjeux associés (souveraineté alimentaire, droits des paysans, biodiversité cultivée, etc.).
La Coalition appelle les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CBD) et au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques à réagir.
16 mai 2014 - Aujourd'hui marque le début d'un appel international par une large coalition d'organisations pour arrêter la propagation des organismes génétiquement modifiés dans l'environnement.
STOP OGM Pacifique a participé à Oceania 21 meeting, sommet régional du développement durable afin de faire valoir l'importance d'une meilleur visibilité et d'un contrôle des OGM dans les Etats Insulaires du Pacifique.
Ci-dessous un extrait de la déclaration finale concernant l'agriculture et notamment les semences et les OGM :
STOP OGM Pacifique a participé le 7 juin à la journée des arts culinaires "DRAI NE XEN" sur invitation du Centre Culturel Tjibaou, et à la fête de la Mangrove à Ouano auprès de la ZCO le 6 juillet. Nous avons acquis une exposition "Les OGM en question" en 10 panneaux que nous pouvons, à la demande, mettre à disposition des établissements scolaires.
L'Australie teste actuellement en plein champs une dizaine de variétés de blé et d'orge OGM dans
5 Etats (ACT, Victoria, Western Australia, South Australia, et New South Whales), et ce depuis 2005.
En juillet 2012, deux activistes de Greenpeace ont détruit des essais de blé OGM, mettant en avant les arguments
suivants :
Greenpeace a alors été condamné à verser 280 000 $ au CSIRO.
Le blé est la première production agricole australienne et 2/3 du blé est destiné à l'export. C'est le 6ème producteur de blé (après la Chine, l'Inde, les USA, la France, la Russie) et le
3ème exportateur (après les USA, le Canada) au niveau mondial.
La culture commerciale du blé OGM est prévue pour 2015, ce qui fera de l'Australie le 1er pays au monde à commercialiser au blé transgénique.
La Nouvelle-Calédonie importe 99.8% de son blé d'Australie, et les Etats Insulaires du Pacifique sont tous fortement dépendants de cet approvisionnement.
Le texte de réglementation sur l'étiquetage (incluant la mention des OGM pour les denrées alimentaires qui en contiennent), voté par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en février 2014,
prévoit une application seulement à partir de 2017. Il est urgent que ce texte soit amendé et voté par le Congrès.
En signant cette pétition :
Cette pétition sera remise au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, aux élus, au Ministère français de l'Outre-mer, au 1er ministre australien, à la Consule d'Australie en Nouvelle-Calédonie.
Le départ a eu lieu 9h00 du marché de Port Moselle pour finir place des Cocotiers... en passant par le Gouvernement et le Congrès. Cette marche a été l'occasion de lancer la pétition de STOP OGM Pacifique pour dire "Non au blé OGM australien" et d'informer sur les avancées de la réglementation sur les OGM en Nouvelle-Calédonie. Nous étions près de 150 personnes - merci pour votre participation. Ci-dessous des photos, des vidéo... pour rappeler que les Iles du Pacifique restent vigilantes...
Le Pacifique est composé de nombreuses îles, dont la grande majorité constituent des États indépendants. La plupart de ces territoires sont fortement dépendants des importations de denrées alimentaires et de semences en provenance principalement d’Australie, d’Asie et des États-Unis, où les cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) sont déjà bien installées. Dès lors, comment peuvent-ils encadrer les OGM sans avoir à se passer d’importations indispensables à leur économie ? La Nouvelle-Calédonie réfléchit à un tel cadre juridique, en passe d’être définitivement adopté, et cherche à inspirer d’autres territoires qui se trouvent dans une situation similaire.
Une partie de la population de l'Etat d'Hawaï ne veut plus des expérimentations menées sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) par les géants de l'agrochimie, dont le suisse Syngenta.
A cette occasion, deux articles ont été publiés dansla presse vanuataise.
STOP GMO in the Pacific
By Jonas Cullwick
Daily Post
Two consultants from STOP GMO Pacifique, a non-government organization in New Caledonia, were in Port Vila this week attending a two-day officials’ conference on negotiations on updating the
Melanesian Spearhead Group (MSG) Trade Agreement on Wednesday and Thursday.
Matthieu Machevin and Lhermitte Laurent were asked to speak on concerns about Genetically Modified Organism (GMO) and for GMO products to be banned under the trade agreement... Lire la suite
Vanuatu warned against Genetic Modified Organisms
by Evelyne Toa
The independant
VANUATU needs to learn about the dangers and threats caused by ‘Genetic Modified Organisms or GMO (‘organisme genetique modifiee’), says a New Caledonia delegation.
The delegation, who were in Port Vila this week, represent a Noumea-based NGO called ‘Stop MGO Pacifique’.
Their mission is to educate the government and the people of Vanuatu and discourage them for using GMO seeds to grow on their farms for food and for commercial use.
Their visit is part of a study tour in the Pacific, to collect data and information, and to express their concerns on GMO in relation to seeds and regulation.
The Chairman of the organisation, Frederic Guerin and secretary Claire Chauvet told The Independent that they have met with
some government representatives and officials.
They also met with customs and quarantine representatives from the Melanesian Speahead Group (MSG)...
L'intensification des cultures génétiquement modifiées de par le monde a donné lieu à une augmentation d'incidents liés à la présence d'OGM en faible quantité dans les denrées alimentaires et aliments pour animaux faisant l'objet d'échanges internationaux, a indiqué la FAO aujourd'hui.
Les incidents concernant des cargaisons de grains, céréales et autres espèces cultivées ont entraîné des interruptions des échanges, et les pays importateurs ont détruit ou retourné les cargaisons à l'expéditeur.
Les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement avec des cultures alimentaires ou fourragères non OGM durant les phases de production (par exemple, l'essai en plein champ d'une culture OGM à proximité d'un champ sans OGM), de transformation, de conditionnement, de stockage et de transport...
Lire la suite sur le site de la FAO
... le rapport complet en anglais est également téléchargeable.
Article de STOP OGM Pacifique paru dans NC Presse le 21 mars 2014
La Nouvelle-Calédonie s'est engagée dans un processus de réglementation des OGM. Le Gouvernement a en effet voté deux textes réglementaires en février de cette année, proposés par la DAVAR et la DAE, à l'initiative du Ministre de l'Economie et du développement durable :
1°/ Dans un arrêté du Gouvernement relatif aux
conditions d'importation des produits à risques sanitaires, le SIVAP a introduit une interdiction d'importation des semences génétiquement modifiées pour les variétés céréalières et
fruitières, ainsi que des animaux transgéniques. Si cette disposition ne concerne pas les semences maraîchères, elle permettra d'ici six mois d'éviter l'introduction sur le territoire des 2
principales sources de contamination génétique que sont le maïs et les papayes transgéniques.
2°/ Un projet de délibération pour l'étiquetage des denrées alimentaires rédigé par la DAE, actuellement en cours d'examen avant vote au Congrès, inclus quant à lui l'étiquetage
des aliments contenant des OGM (à partir d'un seuil de 0,9% de chaque ingrédient). L’innovation de cet étiquetage est qu'il prévoit mention des produits issus d'animaux nourris aux OGM, à savoir
la viande, les œufs, et les produits laitiers. STOP OGM Pacifique y voit une excellente opportunité de promouvoir des produits de l'élevage local puisque qu'aujourd'hui la provende calédonienne
est exempte d'OGM.
Ces deux dispositions représentent une véritable avancée pour la Nouvelle-Calédonie, tant pour l'information du consommateur que pour la préservation de la biodiversité et de l'agriculture
traditionnelle et naturelle. Mais, il y a un mais : imparfaite, cette réglementation ne va pas assez loin et certaines des propositions faites lors dans le cadre du Comité Consultatif de
l'Environnement n'ont malheureusement pas été retenues. Pas d'interdiction d'importation de provende animale contenant des OGM, pas d'information du consommateur dans la restauration collective,
pas d'interdiction d'OGM pouvant poser des problèmes sanitaires comme denrées alimentaires.
Le délai d'application proposé pour l'étiquetage des OGM dans les denrées alimentaires révèle quant à lui un manque de considération de l'urgence à informer le consommateur : s'il est adopté tel
quel par le Congrès, les calédoniens continueront à manger des OGM sans le savoir jusqu'en janvier 2017 ! Quand on sait que la commercialisation du blé transgénique australien est prévue pour
2015, et que 99% du blé importé en Nouvelle-Calédonie, pour la fabrication du pain et des pâtes, il y a de quoi être préoccupé.
STOP OGM Pacifique continue sa campagne pour « la meilleure loi au plus vite » et souhaite aujourd'hui interpeller les candidats aux élections municipales qui peuvent être acteurs de ce
changement.
En effet, les maires, qui ont compétence à matière de restauration scolaire et collective, peuvent prendre des
dispositions pour interdire les OGM dans les cantines et maisons de retraite. Un nombre croissante de communes en Europe s'engagent dans cette démarche car exclure les OGM dans la restauration
collective permet de soutenir une agriculture et des filières locales sans OGM mais aussi de répondre au plus près aux préoccupations quotidiennes des citoyens... alors ? Qui saura relever ce
défi ?
« Mesdames et Messieurs les candidats êtes-vous prêts à interdire les OGM dans la restauration collective si vous êtes élus? »
Ca y est, c'est officiel : la Nouvelle-Calédonie interdit l'importation des semences OGM, céréales et fruits, par un arrêté voté hier en séance du Gouvernement. Un projet de délibération incluant l'étiquetage des produits contenant des OGM a également été validé, prochaine étape son adoption du Congrès.
... pour plus de détails, un article du jour dans les Nouvelles Calédoniennes ICI
Egalement 2 pages dans le journal DEMAIN en Nouvelle-Calédonie : "OGM une première victoire législative ?".
Avec le Dr. Frédéric Jacquemart, en présence de M.Roch Wamytan, le Président du Congrès et de Frédéric Guérin, le Président de STOP OGM Pacifique.
Partie 1/3 : présentation des intervenants, Partie 2/3 : film "Hawaii, champ libre pour les OGM" de Eberhard Rülhe, Partie 3/3 : la conférence en elle-même.
Ca y est, c'est officiel : la Nouvelle-Calédonie interdit l'importation des semences OGM, céréales et fruits, par un arrêté voté hier en séance du Gouvernement. Un projet de délibération incluant l'étiquetage des produits contenant des OGM a également été validé, prochaine étape son adoption du Congrès.
... pour plus de détails, un article du jour dans les Nouvelles Calédoniennes ICI
STOP OGM Pacifique a eu le plaisir d'accueillir le Président d'Inf'OGM, Frédéric Jacquemart en Nouvelle-Calédonie pour une semaine intensive de rencontres, rendez-vous avec les institutions de la Nouvelle-Calédonie, interventions dans les média à l'occasion de l'adoption du texte sur les OGM proposé par le CCE.
Il nous a fait l'honneur d'accepter de devenir le Président d'honneur de l'association.
Plus d'infos ICI (article, média, conférence, portrait et
publications...)
A une époque où la productivité a gagné tous les secteurs d’activité, y compris l’agriculture, les OGM (organismes génétiquement modifiés) gagnent du terrain. Une réalité que certains s’emploient
à combattre, partout dans le monde.
Le 25 mai dernier, une marche était organisée dans les rues de Nouméa
pour protester contre les méthodes et la philosophie de Monsanto, multinationale numéro un en matière d’OGM et de biotechnologie végétale. Une marche certes calédonienne mais sur tout mondiale...
STOP OGM Pacifique a présenté les risques et menaces des OGM sur la souveraineté alimentaire dans les pays de l'Océanie, le vendredi 26 avril 2013 lors du sommet Océania 21 meetings
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